Le séjour à Bessans (6
au 10 mars)
Les interrogations, plus ou moins angoissées sur le thème
« y aura-t-il de la neige à Bessans »
fondaient avec la neige tombant sur la route dès Modane. D’ailleurs de
plus en plus dense sur celle-ci. Grâce à l’habileté de Jérome, on parvenait
sans encombre jusqu’à l’objectif du jour : les pistes de fond de Bessans.
Et là, dans ce manteau blanc uniforme, sur la piste et à
côté, les 1ers pas étaient plutôt délicats. Quand le vent aveuglant ne s’en
mêlait pas en nous empêchant de repérer le baton suivant, seul signe de la
piste.
C’est dire si nous étions heureux de retrouver « La
Vanoise » au chaud et nos bagages déposés par Jérome à l’abri. Accueillis
bientôt pour l’apéro de bienvenue qui saluait notre arrivée en bonne forme et
aussi la réussite au test-maison : descendre dans le noir, skis à la main
et chaussures mouillées, jusqu’à l’interrupteur du local en bas de l’escalier.
Malgré notre ancienneté, la neige du lendemain faisait
adopter à beaucoup un must de la formation : l’alternance, une demie
journée de ski, une autre de lèche-vitrines. A Bessans, si elles ne vendent pas
des skis, elles vendent du fromage. Nos séjours s’orientent-ils vers un tour de
France des fromages, hier le Comté, aujourd’hui le Beaufort ? Bien sûr,
cette distraction de l’essentiel, le ski, n’atteignait pas les
« skaiteurs » ou les « rouges » qui alignaient leurs
kilomètres.
Mercredi matin, un grand soleil nous accueillait au réveil.
On n’allait surtout pas rater
cela ! Et tout le monde de se précipiter sur ses skis pour de longues
glissades, la plupart du temps sur les jambes ! La salle du foyer,
pourtant magnifique était désertée au profit des tables au soleil pour le
pique-nique. Sans plus de remord pour Solières-Sardières un moment entrevu.
Une débauche de kilomètres qui, malgré le soleil, faisait
choisir à beaucoup le lendemain la visite à Bonneval toujours appréciée, mais superbe
aujourd’hui empaqueté d’un épais fourreau blanc.
De sorte que chacun, quelqu’aient été ses choix, pouvait
repartir heureux de son séjour et remercier vivement Michèle qui l’a conduit de
belle main malgré quelques impromptus.